
Canis lupus
Depuis les années 1970, les populations d'ongulés sauvages ne cessent d'augmenter reflétant notamment de l'augmentation des surfaces forestières, du recul du braconnage, de la baisse du nombre de chasseurs et de la disparition des grands prédateurs. En plus, les ressources en nourriture étant trés variées et abondantes les populations ne s'autorégulent pas.
L'augmentation des populations d'ongulés sauvages a des retombées positives pour la chasse mais a surtout des retombés négatives puisque de nombreux dégâts sur les champs agricoles et la sylviculture sont en nette augmentation et représentent un manque économique important. De plus on dénombre beaucoup plus de collisions sur la route occasionnant des accidents qui peuvent être graves.
La recolonisation naturelle du loup est une bonne chose car, situé en haut de la pyramide alimentaire, le loup est nécessaire au bon équilibre de l’écosystème, de par sa fonction de super-prédateur. Ses proies principales étant les ongulés sauvages, ceci permettrait de réguler les populations sans les faire disparaitre puisque sa dénsité est dépendante avec les populations d'ongulés.
L’installation du loup fait réapparaître chez les ongulés un comportement de vigilance, comportement naturel d’une espèce-proie lorsque son prédateur est présent dans l’écosystème. Le loup disperse les ongulés, limitant ainsi les concentrations locales qui peuvent avoir un impact négatif sur les forêts ou sur l'agriculture.


Quelques chiffres
Il y a en France 150 000 cerfs dont 50 000 chassés par ans, 1,5 millions de chevreuils, dont 500 000 tués par an à la chasse. Un million de sangliers dont 500 000 tués par an. Enfin 100 000 chamois et 30 000 isards, dont 10% chassés par an.
Le retour du loup est une chance pour les écosystèmes.