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 Conflits d'intérêts

 

Les conflits entre écologistes, éleveurs, associations et autres acteurs ne cessent de se multiplier.

 

Les autorisations de tirs de prélèvements qui se multuplient depuis peu posent des problèmes aux écologistes qui pointent du doigt une action de l'Etat en faveur des éleveurs au détriment d'une espèce patrimoniale. L'élimination de l'espèce petit à petit aurait une conséquence non négligeable sur la biodiversité puisque, en tant que grand prédateur, le loup permet une régulation des populations.Par ailleurs, d'autres objections sont soulevées. Les lois ne sont pas clairement définies et depuis quelques mois les tirs de loups ne cessent d'augmenter. Les associations telles que FERUS, l'ASPAS, la FNE, luttent sans relâche pour défendre la cause de ce grand prédateur dénonçant des tirs illégaux.

 

 

 

 

Autres constats :

 

- Les brebis abattues sont remboursées 64 € à l’éleveur. En cas d’attaque de loup, la moyenne des indemnisations est de 155 € par animal.

 

- Les cas de maladies dans les élevages sont nombreux comme la brucellose, la tremblante ou l’agalactie contagieuse (4 500 brebis abattues en 1993 dans les Pyrénées), ou encore la langue bleue qui est en progression. Or leurs impacts, nettement supérieurs à celui du loup, n’est curieusement pas apprécié de la même manière... François Moutou, vétérinaire, remarque « qu’il serait dommage que l’énergie développée contre la présence du loup se fasse au détriment des actions sanitaires, nettement plus chères pour la société ».

 

Par ailleurs, l'image du loup est tellement peu flatteuse dans les esprits que la différence entre des attaques de chiens errants et de loups n'est même plus envisagée or il est estimé à 100 000 moutons tués par les chiens tous les ans avant l'arrivée en France de loup.

 

D'un autre côté les éleveurs ont des attentes différentes. Ils souhaitent une amélioration des moyens de protection, une augmentation des indemnisations, la création d'une prime spéciale « handicap naturel » pour travail en présence du loup et 100 % d'entre eux sont favorables à la destruction du loup. Ils estiment qu'aucune mesures concrètes n'a été prise en leur faveur et souhaiterait aussi une aide pour accompagner leurs activités notamment la filière ovine qui est en déclin et dont la présence du loup n'arrange pas la situation.

 

 

 

 

 

 

 

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