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            Depuis toujours, le loup a été l’ennemi de l’homme.  Les hommes ont peur du loup à cause notamment des attaques  mais la hausse de l’hostilité est due en majorité à cause des attaques du loup sur le bétail domestique qui ont provoqué des préjudices économiques.

 

 

 

 

Avec la montée du christianisme le loup est devenu l’objet d’une haine viscérale. De plus de nombreuses croyances se sont répandues dans les campagnes :

 

Les loups-garous : animaux féroces assoiffés de sang, aux yeux rouges flamboyants qu’il vaut mieux ne pas croiser surtout les soirs de pleine lune.

 

La bête du Gévaudan : entre 1764 et 1767 dans la Lozère un monstre velu et griffu aurait attaqué de nombreux troupeaux, bergers, femmes et enfants provoquant une frayeur dans la population de l’époque.

 

 

 

 

 

 

 

 

Ainsi, tous les moyens étaient bons pour éradiquer le loup :

chasses à courre, battues, pièges, empoisonnements, massacres de

louveteaux à la tanière, augmentation du nombre de permis de

chasse délivrés … . Des primes sont également versées aux

personnes ayant tué un loup.

 

 

 

 

 

La déforestation est également une cause importante de la disparition du loup en France, puisque le nombre de proies potentielles est diminué. En effet, les ongulés sauvages vivent dans les forêts en majorité. Leurs territoires diminuaient au fur et à mesure du temps et des battues, de plus en plus nombreuses, eurent raison des derniers loups sauvages de notre pays.

 

           A la fin du XVIIIème siècle, le loup est présent partout en France avec une estimation de la population française de l'ordre de 14 000 individus, de nombreux loups sont tués chaque année environ 5 000 par ans.  

           Au début du XIXème siècle, 5 à 7000 loups sont encore présents dans notre pays, dans près de 90% des départements français. En moyenne, 1400 loups sont encore éliminés chaque année. Jusqu'en 1860, la population bien qu'en régression était encore abondante. Mais à la fin du XIXème siècle, le déclin semble inéluctable. En quelques dizaines d'années, le loup n'est plus signalé que dans la moitié des départements français. Cependant, 1316 loups sont encore abattus en 1883 ; 1095 en 1884 ; 900 en 1885 ; 760 en 1886 ; 701 en 1887 ; 905 en 1888 ; 915 tués en 1889 ; 461 en 1890 ; 327 en 1892.

           Malgré le répis accordé par les guerres de 1870 et de 1914-1918, le loup a quasiment disparu de notre pays au début du XXème siècle. Dans les Pyrénées, quelques individus auraient encore survécu à la fin du XIXème siècle.

Par contre, 48 individus ont encore été observés ou tués, dans toute la France, entre 1923 et 1992.

 

          En 1992, il est revenu naturellement dans les Alpes-Maritimes via une population originaire d'Italie. Aujourd'hui des espèces ont été détectées dans le Massif Central, les Pyrénées et le Jura.

 

En 2013 sa population en France est estimée à 250 individus. Sa croissance est de 10 à 15% par an. Il est présent dans toute l'Europe en densité plus ou moins importante.

Histoire du loup en France

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