top of page

 

 

 

 

           Dès 1973, un suivi de cette espèce est entrepris afin de définir les secteurs de présence et de suivre l’extension de sa population en France pour mesurer l’état de conservation de cette espèce protégée. Le Réseau Grands Carnivores Loup-Lynx, composé de plus de 1200 correspondants formés par l’ONCFS, recueille différents indices de présence sur le terrain. Chaque indice est décrit sur un formulaire (figure 1), puis ceci est transmis à l’ONCFS qui effectue des analyses génétiques et rédige les synthèses.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Deux méthodes sont utilisées pour évaluer l’effectif des loups :

 

Un niveau d’abondance basé sur le relevé des pistes dans la neige:

Il permet d’évaluer l’évolution du nombre de loup mais il ne permet pas de compter l’effectif total car il n’est effectué que dans les ZPP (Zone de Présence Permanentes = zone fréquentées au moins deux hivers consécutifs par des loups). Les jeunes en dispersion ou les nouvelles meutes ne sont donc pas comptabilisés.

 

Une estimation du nombre d’individus fondée sur l’analyse génétique des échantillons recueillis sur le terrain
(poils, fèces…). Elle permet une vision des effectifs plus proche de la réalité.
 
 

Le nombre de ZPP augmente régulièrement : 1 en 1993, 5 en 1998, 10 en 2002, 16 en 2005, 21 en 2006, 26 en 2009. En 2007, plus de 90 % des loups se trouvent dans les Alpes.

 

 

 

En plus des ZPP, de très nombreux indices de présence sont collectés plus ou moins régulièrement en-dehors de ces zones de distribution. Ces zones sont dites "zones de présence temporaire" (ZPT).

 

 

 

Ces deux méthodes ont des limites :

-  La première ne concerne qu’un nombre minimal d’individus détectés dans les ZPP. Elle indique donc une sous-estimation des vrais effectifs à l’intérieur des ZPP et donc une sous-estimation de l’effectif total de la population qui lui englobe les individus des ZPP mais aussi ceux qui sont en dispersion.

-   La deuxième, représente bien l’ensemble de la population mais les mises à jour ont au moins 3 ans de retard, la taille de la population à un instant t n’est donc pas estimée.

 

Suivi hivernal 2012-2013:

 

Le nombre de ZPP a augmenté (31 ZPP contre 29 en 2011-2012). Deux nouvelles ZPP sont détectées : le Tournairet (06) et les Grands Causses-Mont Lozère (48). 21 ZPP sont constituées en couple formé ou en meute.

Deux ZPP sont sans indice durant cet hiver et sont susceptibles d’être déclassées si aucun indice n’y est détecté l’hiver prochain : Diois-Baronnies (26) et Galibier-Thabor (73). 

 

 

D’autre part, des observations ponctuelles ont été faites dans d’autres

secteurs du Massif Central que ceux déjà identifiés (massif du Sancy, Aveyron). 

 

La présence d’un loup en Ardèche a été confirmée par des attaques sur

troupeaux domestiques et une photographie (piège photo). 

 

Enfin, des indices de présence du loup sont régulièrement trouvés depuis

le début de l’année 2013 dans un secteur à cheval sur les départements des

Vosges et de la Haute-Marne ainsi que dans l’Aube. 

 

 

 

La valeur de l’indicateur EMR (Effectif Minimum Retenu) est comprise entre 83 et 96 individus soit un chiffre stable par rapport à l’hiver 2011-2012 (EMR entre 89 et 94). La population totale de loups en France est estimée à environ 250 animaux.

 

Suivi des populations de loups en France

© 2023 by Nature Org. Proudly created with Wix.com

bottom of page